7 conseils indispensables pour les dirigeants
Les dirigeants d'entreprise d'aujourd'hui doivent penser à demain.
Les 7 priorités financières de tout dirigeant d'entreprise
Voici dans l'ordre de priorité les 7 points clés à traiter au plus rapidement:
1. Manager au mieux trésorerie et endettement
1. Manager au mieux trésorerie et endettement
Vraiment à mettre en Top 1 des priorités : Si la gestion de la trésorerie est vitale pour les "jeunes entreprises" qui viennent de démarrer, elle n’en reste pas moins essentielle pour toutes les entreprises. Elle est le « nerf de la guerre » pourrait-on dire, tout particulièrement en période de crise. Pourtant de nombreuses entreprises n’ont pas de tableaux de suivi, ni d’estimation de leur trésorerie. Et encore une fois il est fréquent de voir que les conditions de règlements des achats ou ventes ne soient pas négociées, ou le niveau de stock pas optimisé. Quels sont les leviers pour améliorer sa trésorerie : telle est la question.!! D’autant plus que les besoins en trésorerie sont nombreux (LE fameux BFR besoins en fonds de roulement dont tout le monde parle mais qui n’est pas si clair pour tout le monde avouons-le.) et sans fin car ils sont la base d’un projet, d’un investissement, d’un développement etc… On comprend pourquoi il est fondamental de surveiller les dépenses (contrôler ses coûts) et d’anticiper ses besoins afin de pouvoir financer les opérations en toutes sérénité. Qui peut connait par cœur son niveau d’endettement et les ratios utilisés par les banques pour donner son accord à un financement ? Non ce n’est pas comme cela que cela fonctionne, car on se tourne vers le banquier lorsque la trésorerie vient à manquer, c’est déjà trop tard.
2. Se rémunérer convenablement
2. Se rémunérer convenablement
Les dirigeants d'entreprise se versent souvent très peu de salaire - voire pas du tout - en partie pour les raisons mentionnées plus haut mais aussi pour minimiser les charges sociales et les impôts sur le revenu.
En effet la fiscalité française en termes de charges sociales rebute plus d’un chef d’entreprise.
En concertation avec son expert-comptable, le dirigeant choisi alors un statut de EURL ou SARL pour sa société, il reçoit un mandat de gérance à titre gratuit et reçoit des dividendes lorsque la SARL dégage des bénéfices. Rappelons que les dividendes des SARL (après s’être acquittée de l’impôt sur les sociétés entre 15% et 26,5% du résultat) versés aux personnes physiques sont taxés sur option soit au taux de 30% Prélèvement forfaitaire unique (constitués des prélèvements sociaux 12,8% ie CSG/CRDS, cotisations sociales… et de 17,2% ll’IR), soit le barème progressif de l’impôt sur le revenu IR qui permet de bénéficier d’un abattement de 40% sous certaines conditions.
Si ces mesures semblent être très utiles au moment de la déclaration d'impôts, elles peuvent aussi empêcher les dirigeants d'entreprise d'épargner en vue de leur retraite ou pour d’autres projets. Selon la situation patrimoniale du dirigeant, les calculs montrent qu’au final le choix pour une SARL n’est pas forcément synonyme de gain fiscaux et que le choix d’une SAS avec un dirigeant salarié avec une partie en versement de dividendes peut être plus rentable en terme de revenus nets. N’oublions pas que le choix du statut gérant SARL ne prend pas en compte la sécurité de la situation du dirigeant.
Enfin le temps venu pour vous de vendre votre entreprise, n’oubliez pas que l’acheteur n’acceptera pas de ne pas se verser de salaire car ce n’est pas une création, tout comme le banquier lors de l’étude du dossier du prêt de repreneur lui demandera de prévoir une rémunération dans son Business plan : Si le cédant n’a pas de rémunération, le dossier de cession commence par la recherche de gain pour financer le salaire repreneur. Et cela va rendre votre entreprise moins attractive.
3. Préparer sa retraite
3. Préparer sa retraite
4. Diversifier ses actifs
4. Diversifier ses actifs
Lorsque vous épargnez et investissez de l'argent pour l'avenir, assurez-vous qu'il est correctement diversifié et compatible avec le niveau de risque que vous êtes prêt à supporter.
La législation bancaire a récemment évolué et votre conseiller bancaire est dans l’obligation de définir votre profil d’investisseur car vous pourriez le regretter en cas de perte. Il n’est pas cohérent de se tourner vers des produits financiers très intéressants (oh doux chant des sirènes) mais très risqué si vous avez un profil de type « bon père de famille ».
Il vous faut donc déterminer une politique d'investissement et l'appliquer de manière disciplinée ; un bon choix ici bien sûr estd'avoir un expert financier de proximité qui pourra vous conseiller, voire s'en occuper pour vous. Ainsi vous serez couverts, tout en consacrez la majeure partie de votre temps et de vos efforts au développement de votre entreprise.
5. Manager les risques
5. Manager les risques
6. Planifier en avance cession ou succession
6. Planifier en avance cession ou succession
7. Choisir un conseiller financier de proximité et de confiance
7. Choisir un conseiller financier de proximité et de confiance